Sur une fréquence d’une rencontre toutes les trois semaines environ 5 personnes se réunissent au domicile de l’un d’entre eux. Le thème de la soirée est varié avec une dominante spirituelle. Le but est de susciter l’échange, le partage des réalités de chacun. Ce soir là, un texte de J. Moltmann, sur le thème de l’amitié, est proposé au groupe. C’est la deuxième fois qu’une réflexion issue des écrits de ce théologien est donnée. Chacun lit le texte puis la parole est partagée par chacun. La première réaction marque une certaine difficulté à s’approprier le contenu. La raison évoquée est la relative complexité de formulation. Toutefois chacun en refait une lecture pour définitivement en pénétrer la pensée. C’est après ce temps nécessaire d’adaptation que tous les participants peuvent dire la résonance particulière provoquée par le texte. Les propos échangés disent une reconnaissance appuyée pour le pouvoir évocateur des lignes parcourues, leur capacité à révéler de façon nouvelle des vérités fondamentales et connues mais dont leur conscience est émoussée, atténuée par le passage du temps. Le texte est reconnu comme étant en total accord avec l’Ecriture et lui donnant un relief jusque là non identifié. Une personne voit même dans ce texte une réponse spécifique à son actualité de vie.
A la proposition de renouveler l’expérience avec un autre texte de J. Moltmann, l’ensemble du groupe réagit de façon très positive.
Alain. Enseignant